Un après-midi pluvieux et bien employé
J’ai horreur de marcher sous la pluie. Surtout avec des lunettes … Donc lorsque la météo est mauvaise, je reste à la maison bien au chaud …
Hier, après une matinée à poursuivre une lecture passionnante – mais je voulais ne pas aller trop vite à la fin - je me suis régalée de films de cape et d’épée.
Après le déjeuner, ARTE diffusait Le Capitan, une réminiscence de ma prime jeunesse puisque tourné en 1960 par André Hunebelle, avec dans le rôle-titre Jean Marais et en second rôle Bourvil. J’étais allée le voir un jeudi après-midi au cinéma avec ma mère mais j’ai eu beaucoup de plaisir à le revoir … beaux décors (Fontainebleau …), beaux costumes, des combats spectaculaires, des cascades réalisées par Jean Marais (comme plus tard Belmondo) … des souvenirs d’enfance qui ressurgissent.
Pour continuer dans la même veine, je me suis reportée sur la série « Nicolas le Floch » adaptée des romans historiques de Jean-François Parot, diffusée sur Antenne 2 de 2008 à 2017, dont j’avais raté plusieurs saisons.
Hier, j’ai visionné la saison 3 sur Amazon Prime vidéo – les deux premières saisons étant disponibles sur FranceTV gratuitement.
Quatre épisodes réalisés par Nicolas Picard-Dreyfuss avec dans le rôle principal Jérôme Robart, Mathias Mlekuz son adjoint, François Caron (Sartine), Vincent Winterhalter (le chirurgien de marine), Jean-Marie Winling (Noblecourt), Claire Nebout (la Paulet) … Le tout avec un thème musical qui ne vous lâche pas (Stéphane Moucha).
Ce qui m’a retenue devant les épisodes 3 et 4, c’est que l’enquête de Nicolas se déroule à quelques kilomètres de ma maison du sud.
J’ai tout de suite reconnu la cour d’honneur du château de Biron avec ses colonnes gémellées, le château de Beynac, la maison forte de Riegnac … les rues de Sarlat. Une grande bouffée de vacances.
Je ne vois pas le temps passer, bien calée dans mon « canapé-niche » où j’ai tout à portée de main. Et soudain, je m’aperçois qu’il est bientôt l’heure du dîner …
La retraite, c’est un privilège. Dommage qu’elle s’accompagne de l’inévitable vieillissement, et qu’on n’aura jamais le temps pour tout lire, tout voir, tout apprendre …