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Bigmammy en ligne

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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 6 petits-enfants.
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18 janvier 2025

Il suffit d'écouter les femmes ...

C’est le titre d’un dossier publié par l’INA et la chaine ARTE pour célébrer le cinquantenaire de la loi Veil qui a dépénalisé l’interruption volontaire de grossesse en 1975. Les paroles à la tribune de l'Assemblée nationale, de Simone Veil défendant son texte. "Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit de les écouter. C’est toujours un drame "

Une étape cruciale dans le long parcours de la lutte pour l’égalité des sexes, une liberté qui figure désormais dans notre Constitution, mais qui est battue en brèche dans maints pays qui se veulent pourtant parmi les plus évolués de la planète.

Un documentaire très émouvant pour lequel une foule de femmes ont témoigné de leurs terribles expériences des avortements clandestins avant l’entrée en vigueur de la loi.

Et moi aussi, j’ai envie de témoigner … J’ai vécu cette sorte d’expérience, même si c’était alors tout à fait légal, puisqu’en 1989. Et je ne suis pas fière de ce qui compte parmi les plus pénibles souvenirs de ma vie.

En réalité, nous aurions été heureux, quelques années auparavant, d’accueillir un quatrième enfant. Moi, j’ai toujours craqué devant les bébés. Je me souviens me relever la nuit pour aller « renifler » mes petites chéries pendant leur sommeil. Nous avions tenté, à plusieurs reprises, de mettre en route un nouvel enfant, avant mes 39 ans (une limite que je m’étais fixée). J’avais même consulté un gynécologue qui m’avait expliqué que, passé un certain âge, la fécondité diminuait … La pilule m’étant interdite, j’avais renoncé et puis, à 43 ans, je me suis retrouvée soudain « piégée ».

Je venais de trouver un nouvel emploi, un poste de direction, mes filles étaient quasiment autonomes, je ne me sentais pas capable d’assumer ce nouvel enfant non programmé. Claude, fervent catholique et donc très partagé, m’a cependant laissée libre de mon choix et j’en avais parlé à notre fille aînée, qui allait vers ses 18 ans … je me souviens qu’elle m’avait encouragée à garder ce bébé. Mais tout mon corps me l’interdisait …

Alors, j’ai suivi la procédure. J’étais dans les temps mais il ne fallait pas en perdre. J’ai passé les épreuves des consultations auprès du planning familial. Où tout a été fait pour me décourager de l’intervention : j’avais les moyens matériels, j’aurais pu faire un effort  … je n’étais pas un cas social. J’ai ressenti un fort sentiment de culpabilité.

Ensuite, je suis allée dans une clinique. On m’a fait payer l’intervention d’avance et en liquide. Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé, j’ai bénéficié d’une anesthésie générale … j’étais sur pieds dans la journée.

Je ne suis pas fière mais je ne regrette pas. Ce fut une décision mûrement réfléchie. Un exercice de liberté dans lequel la femme est totalement seule à assumer. J’ai le bonheur d’avoir trois filles superbes. J’aimais mon travail, j’avais juste assez de temps à leur consacrer.

Mais j’ai très mal vécu la chape de culpabilité que, plus de 10 ans après l’entrée en vigueur de la loi Veil, on a tenté de m’instiller des remords.

17 janvier 2025

Après Arthaud, récit d'Hélène Risser

Le sous-titre de ce récit est « Histoire d‘un deuil ». Tout est dit : la chronique jour par jour, mois par mois, de l’arrachement que représente pour sa mère la perte d’un enfant, les ravages pour la famille, l’impossibilité de combler ce vide … Car aucun cerveau maternel n’est programmé pour survivre à son fils.

Une famille "bien" sous tous rapports : un père journaliste, une mère documentariste, une sœur qui passe le bac et ce fils de 21 ans, extraverti, musicien, sans doute surdoué, qui brûle sa vie par tous les bouts, un appartement à Montmartre, une maison dans le Perche, des parents en province, et soudain le drame : un matin, Hélène ne parvient pas à réveiller Arthaud : le nez dans son oreiller, il git inanimé. Comment, pourquoi … qu’a-t-on loupé, pas vu, que s’est-il passé.

Au-delà des causes de cette mort prématurée, c’est la façon dont souffre cette maman pourtant pleine de courage, mais aussi bourrelée de culpabilité qui nous est contée, qui s’effondre et raconte sa détresse, n’éludant aucun détail. Une sorte de mode d’emploi de ce qu’il convient de faire pour surmonter l’épreuve la plus cruelle qu’une mère ait à subir.

Traditions religieuses, rituels ancestraux, étapes incontournables, recours à des psychologues, thérapie de prise en charge du syndrome post traumatique, le récit de cette maman est poignant et terriblement honnête. Le chagrin incommensurable a ses règles et il faut en franchir les multiples étapes.

Il reste à espérer que la relation si précise et si réaliste de son deuil a permis à Hélène de trouver une forme de sérénité. L'écriture en guise de catharsis. Elle éclaire tout au moins la façon dont ceux qui côtoient les malheureux parents peuvent apporter leur soutien – ou du moins éviter certaines erreurs – à ceux qui vivent une telle épreuve.

 

Après Arthaud, récit d’Hélène Risser, Editions de l’Observatoire, 319 p., 23€

16 janvier 2025

Joyeux anniversaire Jean-Baptiste

J'ignore si cela lui fait plaisir ou si cela le dérange que je célèbre son anniversaire à l'aîné de mes petits-enfants, ni même s'il regarde de temps à autres ce blog ... Mais c'est si important pour moi, surtout en ce moment, de pouvoir me raccrocher à notre famille.

Jean-Baptiste a aujourd'hui 27 ans ... c'est là que je mesure à quel point le temps passe ...

Professionnel de la distribution, il enseigne aujourd'hui les techniques de vente dans un lycée parisien. J'ai rarement entendu un jeune homme décrire avec autant de fougue sa passion de transmettre à des élèves prequ'aussi jeunes que lui.

Une année de plus, des câlins à revendre ... Bon anniversaire Jean-Baptiste !!!

15 janvier 2025

Que ta volonté soit faite, polar de Maxime Chattam

Je suis reconnaissante à la libraire (chez Albin Michel, désormais ma librairie de référence) qui m’a conseillé ce polar alors que je lui demandais conseil pour élargir le spectre de ma connaissance des auteurs français de ce genre …

Mieux que tout algorithme de plateforme, après une analyse ultra-rapide et pertinente de ce que je lui citai parmi mes auteurs préférés, elle me confia ce livre, qui m’a fait découvrir – un peu tard, sans aucun doute - cet auteur à succès …

Il s’agit en effet du vingtième roman de cet écrivain qui manie avec brio la quintessence du Mal.

Le style d’abord, dense mais fluide, qui donne à voir les décors et à comprendre la psychologie des personnages, une intrigue qui court sur le très long terme sans s’essouffler, un narrateur très discret mais très bien informé, la description minutieuse de ce microcosme d’une petite bourgade du Midwest américain – évidemment républicaine - entre les années 1950 et 1980.

Pas de techniques criminalistiques, ni même d’intervention du FBI, mais des divisions religieuses, la rumeur omniprésente, des protagonistes particulièrement bien campés.

A travers la biographie dramatique d’un pervers psychopathe, violeur en série et tyran domestique, la vie chaotique de ses souffre-douleurs attitrés, les ravages psychologiques des agressions sexuelles.

Face à lui, un vieux shérif plein de sagacité mais qui ne dispose pas des outils modernes d’investigation … avec son opiniâtreté à chercher sans relâche la vérité, cachée sous un infime détail. La chape de plomb du silence, une atmosphère pesante qui fait penser à l’ambiance des premiers épisodes de la série « Esprits criminels », la réalité des difficultés à établir les preuves de crimes lorsque les victimes elles-mêmes gardent le silence.

La justice divine (?) finira par passer – mais bien tard …

Bref, un polar qui ne se lâche pas d’une seconde … lu en une journée de froidure et dont la fin s’avère bien surprenante – mais c’est la loi du genre !

 

Que ta volonté soit faite, polar de Maxime Chattam, publié en 2015 chez Albin Michel et en édition Pocket : 334 p., 8,30 €

14 janvier 2025

Croquettes de poulet

Idéal pour un repas du soir  - et peu onéreux - à accompagner d'une salade de jeunes pousses.

Pour 2 à 3 personnes (9 croquettes), prévoir un filet de poulet ou de dinde de 200g environ, un oignon, une main de persil plat, deux oeufs, de la mie de pain trempée dans du lait et essorée (une tranche de pain de mie décroûtée par personne), quelques dés de fromage type Cantal ou Emmental.

 

Passer tous les éléments au mixer en gardant une texture grumeleuse.

Malaxer le tout dans un saladier, en ajoutant deux oeufs afin que cette farce reste aérienne, plus souple que pour farcir des tomates.

Ajouter sel, poivre, piment d'Espelette, un peu de noix de muscade râpée. Faire chauffer un peu d'huile neutre dans une poêle antiadhésive.

 

Former des quenelles allongées à l'aide de deux cuillères à soupe et laisser dorer sur les trois faces de la quenelle, environ dix minutes.

Avant de servir, laisser tomber quelques gouttes de sauce tabasco, comme pour la tortilla.

13 janvier 2025

La peau de chagrin, roman d'Honoré de Balzac (1831)

Il n'est jamais trop tard pour lire les classiques ...

Emportée par la curiosité après la lecture du livre de Dan Franck sur les Romantiques et la magnifique série d’animation sur le même sujet, j’ai voulu découvrir le premier vrai succès littéraire de Balzac, publié en 1831 – et remanié à de multiples reprises au fil de maintes rééditions.

J’ai ainsi découvert que cet œuvre figurait en bonne place sur la liste des lectures « imposées » pour le bac de français … Voici ce qu’en dit la fiche de lecture que j'ai pu découvrir sur le site des programmes officiels :

« Né à Tours, Balzac (1799 – 1850) a exploré divers métiers avant de se consacrer à l'écriture. Ses œuvres, caractérisées par un réalisme profond, examinent les ambitions, les succès et les échecs humains avec une minutie et une empathie remarquables. Sa vie, marquée par des dettes et des entreprises littéraires ambitieuses, reflète sa quête incessante de succès. »

Je me suis déjà régalée à la lecture de plusieurs des éléments de l’énorme production (90 livres) de la Comédie humaine. Là, je dois avouer que j’ai eu un peu de mal avec les foisonnantes descriptions, pour me concentrer essentiellement sur l’intrigue de ce conte fantastique.

Raphaël, un jeune homme bien né, très cultivé, beau, généreux mais totalement démuni se voit offrir un talisman auquel est attaché une malédiction : cette peau de cuir « chagrin » a le pouvoir d’exaucer tous ses plus fous désirs, mais à chaque vœu exaucé, elle rétrécit et avec elle, le décompte des jours qui lui restent à vivre.

Il devient riche à millions, aimé de toutes les femmes, généreux avec  tous ses amis mais, après chacun de ses désirs assouvis, sa vie se délite … Partagé entre deux femmes : la richissime comtesse Feodora qui lui tient la dragée haute, et la pauvre Pauline qui l’adore en secret, il n’aura pas le bonheur de profiter des bienfaits de la vie.

Une occasion pour l’auteur de décrire les dérives de son époque en égratignant au passage le milieu des jeunes viveurs qui brulent la chandelle par les deux bouts, les scientifiques, les philosophes, les médecins, les femmes du monde et du demi-monde, les paysans, les désirs humains insatiables, la pression de la société, la crainte de la mort …

C’est une analyse sans complaisance de cette époque de profonds changements, au début de la Monarchie de Juillet. Une parabole sur la vacuité des plaisirs, de l’ambition, du désir de notoriété …

Car, parvenu au sommet de son accomplissement social, Raphaël pense en effet : « que la possession du pouvoir, quelque immense qu’il fût, ne donnait pas la science de s’en servir. » Une réflexion toujours aussi pertinente ...

J’avoue avoir survolé bien des descriptions au profit de l’action. Je plains sincèrement les jeunes lecteurs qui doivent tirer de ce roman l’essence d’une dissertation … J'en serais aujourd'hui - comme hier - bien incapable.

 

La peau de chagrin, roman d’Honoré de Balzac, publié chez Folio Classique, 434 p., 5,90€

12 janvier 2025

L'armée des Romantiques, série artistique animée sur ARTE

Vous avez jusqu’au 18 juillet pour visionner cette magnifique série d’animation tirée d’une idée de Dan Franck et réalisée par Amélie Harrault, Cécile Routé et Valérie Loiseleux pour ARTE.

Une chronique de cette période d’extraordinaire foisonnement intellectuel et artistique qui va de 1827 à 1874. Comment imaginer les événements qualifiés alors par les têtes grises de scandales dans les domaines de la littérature, la musique, la peinture, le théâtre, le roman : la mort de Sardanapale, le bataille d’Hernani, la symphonie fantastique, Notre Dame de Paris, Madame Bovary, le déjeuner sur l’herbe, l’origine du monde, les Fleurs du Mal …

Il a fallu six années d’écriture et deux ans de réalisation pour produire ce bijou de décors et de personnages aquarellisés, en suivant la trame de l'Histoire du romantisme, ouvrage inachevé de Théophile Gautier. Ce travail de bénédictin a été celui d’une escouade majoritairement féminine, alors que les héros de la série – à part George Sand – sont essentiellement masculins. Même la narratrice, qui donne vie aux protagonistes et leur prête sa voix est Cécile De France …

Mais quel plaisir de voir ensemble ces jeunes loups : Balzac, Hugo, Delacroix, Dumas, Berlioz, Nerval, Courbet, Manet, Flaubert vivre dans ce paris en pleine transformation, se battre contre les classiques et promouvoir une nouvelle forme d’art, parallèlement à un engagement politique pour la liberté, la République, la cause des femmes … autant de thèmes toujours furieusement d’actualité.

Bref, une vision totalement enrichissante d’une période que l’on a parfois tendance à oublier … conçue pour tous les publics, de 11 à 78 ans !

 

L’armée des romantiques, série TV d’Arte réalisée par Amélie Harrault – Silex films – en 4 épisodes de 52 minutes, a revoir sur la plateforme ARTE TV jusqu’au 18 juillet.

11 janvier 2025

Le Lotus bleu, par Hergé, version recolorisée

D’abord prépublié dans "Le Petit Vingtième" entre août 1934 et octobre 1935, sous le titre "Les Aventures de Tintin, reporter en Extrême-Orient", "Le Lotus bleu" paraît sous la forme d’un album de 124 pages en noir et blanc aux éditions Casterman en 1936.

C’est pour permettre un passage à la couleur que l’éditeur demande à Hergé de réduire le nombre de planches à 64 et de resserrer ainsi son ouvrage. Il est intéressant de comparer, vignette après vignette, les deux éditions pour voir quelles sont celles qui ont été supprimées, sans enlever une once de pertinence à l’intrigue …

La réédition qui est proposée aujourd’hui est donc conforme à la première en noir et blanc dans son intégralité, avec le lettrage original des phylactères mais avec une colorisation différente des éditions précédentes en couleurs, plus riche, surtout dans les scènes de nuit, plus nuancée aussi, mettant réellement en valeur la ligne claire.

Bien entendu, j’ai encore craqué puisque cet ouvrage, depuis presque 70 ans, compte parmi ceux qui m’ont le plus profondément marquée, en particulier dans ma permanente recherche sur les mouvements géopolitiques du monde, et a fondé mon attachement à l’art asiatique.

En 2011, en adhérant à la plateforme d’échanges littéraires Babelio, on me demandait de citer six livres que j’emmènerais sur une île déserte. Au premier rang de ma liste figurait Le Lotus bleu … Je ne changerai pas d’avis et me réfère toujours à la critique que j’en publiais en 2012 …

Devant cette nouvelle édition, je ne peux que souligner son caractère respectueux de l’œuvre originale, l’apport intéressant de la préface de Philippe Goddin, et surtout la permanence des thèmes abordés dès 1933 par l’auteur : les préjugés raciaux, le rôle de la propagande, la mauvaise foi des puissances agressives, la valeur de l’amitié, le caractère international du trafic des stupéfiants, les ravages de la drogue … Rien que des thèmes toujours actuels, et en tous cas des éléments de réflexion destinés à un très jeune public. Sans oublier, naturellement, l’extraordinaire actualité des gags !

 

Le Lotus bleu, Bande dessinée par Hergé, version originale recolorisée, aux éditions Monlinsart-Casterman, 144 p., 23€

10 janvier 2025

La Bête humaine, thriller ferroviaire et judiciaire d'Emile Zola

Zola aurait pu, de nos jours, intituler le 17ème roman de sa série des Rougon-Macquart : Crimes sur la ligne Paris-Le Havre … .

Publié en 1890, d’abord sous forme de feuilleton dans le Gil Blas, ce thriller sanglant se situe entre « Le rêve » et « L’argent ». Il met en scène Jacques Lantier, né en 1844), l’un des quatre enfants de Gervaise – Claude (L’œuvre), Etienne (Germinal) et Anna (Nana).

Jacques Lantier, jeune homme par ailleurs bien sous tous rapports, conducteur de train émérite très attentif à sa fantastique machine, la Lison, est affublé d’une tare héréditaire, due selon l’auteur au terreau alcoolique de sa famille : il éprouve la pulsion irrésistible de tuer les femmes qu’il tient entre ses bras : Eros et Thanatos en somme.

Dans le cadre très minutieusement documenté du milieu ferroviaire – une sorte de microcosme où se rencontrent toutes sortes d’employés, le plus souvent logés à un point ou à un autre de la ligne – Zola a voulu produire « quelque chose d’hallucinant, d’effroyable, un drame propre à donner le cauchemar à tout Paris, beaucoup plus sauvage que Thérèse Raquin. »

Des viols de très jeunes filles, des meurtres, des suicides, un empoisonnement, des catastrophes ferroviaires … tout y est : les passions adultères, la jalousie rétrospective, la convoitise (recherche compulsive d’un magot caché), la partialité politique du monde judiciaire, la mécanique mortifère du couple criminel.

Le meurtrier, toutefois, paraît sans remords, ses fautes ne le tracassent pas, sauf si elles tournent mal. Cependant, celui qui a commis le crime hideux se délite progressivement physiquement et moralement, à son insu, il se désagrège …

Finalement, même parfait, le crime ne paie pas.

 

La bête humaine, roman d’Emile Zola, 1890. Chez Pocket, 544 p., 3,55€

 

 

 

 

9 janvier 2025

La sauce bolognaise selon Dorian

 

Par ces temps de froidure, rien ne vaut un solide plat de pâtes ... avec une sauce qui tienne au corps, ainsi que le préconise Dorian :

 

L'astuce est de faire rissoler un oignon et une ou deux gousses d'ail dans un peu de matière grasse, puis d'y ajouter un steak hâché, bien faire compoter le tout à couvert dans la poêle.

 

Verser enfin le contenu d'un bocal de sauce tomate au basilic ... et une belle pincée de cannelle en poudre.

Juste le temps de faire cuire les pâtes al dente, en conservant une  tasse d'eau de cuisson.

 

On ajoute en dernier lieu le fromage râpé : Grana padano ou Pécorino ... ou simplement de l'emmental, et le tour est joué pour une plâtrée d'un soir !

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