Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne

Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
Voir le profil de Bigmammy sur le portail Canalblog

Newsletter
Archives
Derniers commentaires
28 novembre 2022

Huit heures à Berlin, 29ème aventure de Blake et Mortimer

huit-heures-a-berlin

Il faut bien deux lectures consécutives pour saisir tous les secrets de ce scénario à multiples surprises … Et ce vingt-neuvième épisode des aventures de Blake et Mortimer – on en compte désormais 19 qui ne sont plus de la main du créateur Edgar P. Jacobs – est particulièrement dense, et très réussi.

En pleine actualité aussi, un rappel bien utile des dangers de conflit qui pesaient sur le monde en des temps de guerre dite froide et d’affrontement est-ouest, notamment au sujet des frontières de l’Allemagne et du statut de Berlin séparé en deux par le mur érigé en une nuit de dimanche d’août 1961 pour endiguer l’hémorragie de la jeunesse est-allemande ne supportant plus la dictature de la RDA.

Printemps 1963. Blake et Mortimer sont envoyés en mission chacun de leur côté, l’un en Suisse, l’autre sur un chantier archéologique en Union soviétique.

Naturellement, leurs chemins vont rapidement se croiser pour déjouer une abominable machination ourdie par leur ennemi séculaire : Olrik, le criminel mégalomane et génial manipulateur.

huit_heures_a_berlin_page_3

Le suspens est haletant, le dessin particulièrement soigné (il est dit que Aubin a mis 7 ans pour dessiner l’album), les personnages complexes, les « taupes » insoupçonnables. Il ne manque même pas un savant dévoyé – mais depuis la crise COVID, nous savons qu’un professeur de médecine peut diffuser de folles théories – des agents secrets héroïques …

Je cite « Actua BD » : Pas un faux pas dans le traitement d’Aubin, surtout dans le traitement des personnages. On y retrouve le Mortimer athlétique, emporté du Piège Diabolique et de La Marque jaune.

Les vêtements, les automobiles, les coiffures des personnages féminins… jusque dans les détails, la partition est maîtrisée. Nous sommes dans une période « moderne » de la série, celle qui correspond grosso-modo au Piège diabolique (1962).

L’histoire se passe en pleine Guerre froide, le bloc de l’Est devenant l’épicentre de la menace mondiale. Mortimer est emmené dans une histoire aux ressorts scientifiques qui n’est pas sans lien avec les albums précédents, de La Marque jaune (1956) à SOS Météores (1959).

Une remarque : mieux vaut maîtriser la langue de Goethe car les dialogues en Allemand ne sont pas traduits ...

Huit heures à Berlin, d’après l’œuvre d’Edgar P. Jacobs, sur un scénario de José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental, dessin Antoine Aubin, mise à la couleur : Laurence Croix, aux éditions Blake et Mortimer, 64 p., 16,50€

Commentaires
D
Bonsoir, j'en suis à ma première lecture de cette BD et en effet, une deuxième lecture ne sera pas de trop avant que j'écrive un billet sur cet album qui m'a plu. Les dessins sont toujours réussis et l'intrigue digne d'un John Le Carré. Bonne soirée.
Répondre
C
Merci pour cet article ! C est sympathique de citer la coloriste -ma soeur-. Je regrette souvent que les coloristes ne soient pas plus valorisés ! Bonnes fêtes de fin d année à votre famille
Répondre
S
Merci pour cette idée de cadeau. <br /> <br /> Bonne journée Bigmammy.
Répondre
Pages
Visiteurs
Hier 691
Depuis la création 7 287 886