Pâques à PAC
J'avais promis de raconter ...
Sur le planning du service de chirurgie, il y avait un créneau disponible ce week-end … c’est ainsi que j’ai été convoquée samedi à 17 heures pour la pose d’un PAC préalable aux séances de chimio.
PAC : il ne s’agit pas de la Politique Agricole Commune de l’Union Européenne mais d’un Port A Cathéter.
Je sais ce que c’est puisqu’en 2001, j’ai déjà été atteinte d’un sérieux cancer du sein, guéri mais pas oublié. Je savais donc ce qui m’attendait.
Il s’agit d’un petit boitier qu’on insère sous la peau, en haut du thorax, et que l’on branche à une grosse veine, ce qui permet d’éviter les piqures répétitives lors des perfusions du produit anticancéreux et ainsi soulager les veines du bras.
Cette intervention se fait sous anesthésie locale, mais c’est tout de même délicat puisque le fin tuyau est branché sur ma veine jugulaire … le positionnement de la jonction avec la boîte se faisant sous radiographie.
Sur la table d'opération, on ne sent rien, mais on entend tout ... impressionnant.
J’ai donc passé la nuit de samedi à l’hôpital et y suis restée jusqu’en début d’après midi du jour de Pâques.
Effectivement, l’ambiance était très calme dans cet immense hôpital.
Autant utiliser les compétences de l’équipe de service pendant ce long week-end, toujours aussi chaleureuse, jeune et visiblement motivée …
J’étais dans une chambre individuelle, avec une vue magnifique sur le lever du soleil …
Et en fin de traitement, il faudra naturellement enlever ce bazar … sous anesthésie générale, j’espère. Et, entre temps, les séances de chimio : en fait, j’ai hâte !
La suite au prochain numéro.