Lecture, lectures en 2020
C'est le moment de dresser les bilans. Sans le plaisir de la lecture, je crois que je serais devenue dingue en 2020 !
Quasiment plus d’expositions à voir – sauf entre deux périodes de confinement – pas de tourisme, pas de cinéma ou si peu, les problèmes de santé de Claude … la seule façon de s’évader et de faire fonctionner les petites cellules grises fut – Dieu merci – entre les pages des livres …
Ceux que j’avais en stock à la maison – les classiques, les collections reliées achetées dans ma jeunesse pour ma retraite, ceux que l’on m’a offerts, ceux que j’ai raflé à La Procure, ma librairie préférée, ceux que j’ai commandés à La Griffe Noire – mais avec des frais de livraison prohibitifs – et ceux que j’ai fait venir par Amazon comme des éditions épuisées mais disponibles en occasion, des livres « savants » jamais présents en librairie, des coups de cœur reçus en moins de 48 h. à domicile, et pratiquement sans frais … Je ne pratique aucune exclusive.
Résultat : une progression d’environ 30% de mon rythme de lecture par rapport à l’année 2019.
Sans compter les BD (les nouvelles éditions comme les relectures), j’ai dévoré 105 livres – seuls deux me sont tombés des mains – totalisant 48800 pages environ, soit une moyenne de 130 pages par jour et 4000 par mois. Les périodes de plus forte activité sont février, juin et novembre …
J’ai connu des déceptions : L’énigme de la chambre 622, Crénom Beaudelaire, Impact, L’anomalie, Comme un empire dans un empire, on ne joue pas gagnant à tous les coups. J’ai approfondi des classiques – Zola, Maupassant, Flaubert, Malraux, Dumas – j’ai apprécié des livres historiques sérieux et passionnants : Jacques Ravenne et Emmanuel de Waresquiel sur la période révolutionnaire que je parcours avec bonheur grâce à Jean-Christophe Portes, sur la seconde guerre mondiale, l’ouvrage « Apaiser Hitler », j’ai découvert – un peu tard – John Le Carré et Frédérick Forsyth, lu avec gravité Vanessa Springora, lu avec plaisir l'autobiographie romancée d'Eugène de Savoie ...
J’ai continué à suivre Arturo Perez-Reverte, ai eu une larme pour le roman posthume de Philip Kerr, continué à apprécier Philippe Grandcoing, approfondi ma culture politique et journalistique grâce à Pierre Péan, adoré le dernier livre de Camille Pascal, découvert le style inimitable de Michel Houellebecq, l’auteur de polars allemand Volker Kutcher dont j’espère ardemment pouvoir lire bientôt la traduction des prochains ouvrages car mon allemand est bien rouillé, Alan Parks et Glasgow sous la pluie …
Bref, je ne me fixe pas d’objectif pour l’année qui commence car j’espère que nous allons bientôt surmonter les entraves qui nous obligent à rester chez nous. Avec un bon livre !