Douceur féline ...
Depuis presque deux mois, nous bénéficions de la présence évanescente de Grizou, le chat de Victoire. Quelle infinie douceur et élégance ...
Cela me fait souvenir aussi du dernier animal de compagnie que nous avons accueilli, une chatte angora noire nommée Circé. Lorsque Victoire et Timothée se sont mariés, ils l'ont emmenée elle aussi. C'est si doux, un chat, et si indépendant ...
Grizou se sent parfaitement à l'aise dans cette maison d'été. Mais il ne s'aventure pas ailleurs que dans l'habitation principale, hormis ses excursions dans le jardin. De temps à autres, il se met à courir comme un dératé, prend plaisir à faire ses griffes sur la moquette rase - qui en a vu d'autres.
Il adore se poser à l'extérieur des appuis de fenêtres, en position haute pour surveiller les pensionnaires de la maison. Il se glisse subrepticement dans les tiroirs et les armoires, et donc je ne ferme jamais aucun placard. Il ne vient pas se frotter à nous, sauf le soir, lorsqu'il vient s'allonger sur le canapé où nous regardons la télévision ... mais en respectant une bonne distance. J'aime bien quand il frotte ses joues ici et là sur les meubles afin de marquer son territoire ...
En ce moment, il perd beaucoup de poils, uniquement les blancs ... étrange. Mais l'automne vient à grands pas, il prépare sa toison d'hiver.
J'appréhende le moment proche où il va rentrer à Paris avec ses petits et légitimes maîtres. Nous ne tarderons pas à faire de même, après avoir fermé la maison.
Regarder un chat faire sa toilette, boire dans une carafe à la manière de la cigogne du fabuliste, se lécher les interstices de ses doigts en les écartant ou se mordiller le bout de la queue m'enchante.
C'est merveilleusement déstressant ...