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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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27 mai 2018

L'homme qui tua Don Quichotte, film de Terry Gilliam

donquixotte2

Dans la série des films maudits (comme Waterworld ou Poltergeist), voici enfin (?) l’œuvre de Terry Gilliam dont la première idée remonte à 1990 et la première mise en production à 2000 …

La production du film au cours des années a connu les pires avatars : des cataclysmes météorologiques détruisant les décors, des abandons de financement, les maladies rédhibitoires des principaux acteurs pressentis, des embrouilles juridiques. Il faut donc reconnaître à Terry Gilliam le mérite d’avoir tenu bon toutes ces années malgré toutes ces difficultés et d’avoir réussi à réaliser le film de sa vie finalement sorti en 2018, en clôture du Festival de Cannes.

Imaginons un peu ce qu’aurait pu être le casting de cette aventure : Jean Rochefort et Johnny Depp, Robert Duvall et Owen Wilson, John Hurt et Jack O’Connell, Mickael Palin et Adam Driver … et finalement, Johnathan Price (sublime) et Adam Driver. Et aussi : Olga Kirylenko, Joana Ribeiro, Rossy de Palma, Sergi Lopez.

On hésite à qualifier l’œuvre en sortie de séance : collage baroque ou chef d’œuvre ? Il y a les superbes paysages, les scènes surréalistes à la Dali, le thème classique de l’éternel retour et des souvenirs rêvés de la jeunesse enfuie, l’extraordinaire scène finale avec ses costumes et ses décors fantastiques, la poésie et l’émotion romantique.

 

donquixotte3

 

Mais il y a aussi une certaine grandiloquence, le fouillis d'un scénario fourre-tout avec moult redites, une forme d’autoplagiat avec des gags déjà vus dans les Monty Pithon (des chevaliers, of course, mais aussi des géants, des jaillissements de sang), le recyclage d’idées, et surtout une longueur (2h 12 minutes) mal maîtrisée. Comme si Terry Gilliam n’avait pas résisté à la tentation de tout mettre dans cette œuvre-testament qui décrit les affres de la création, la panne d’inspiration du cinéaste, la porosité entre rêve et vraie vie, la métempsychose …

On sort de la projection un peu sonné … et en doutant que le public populaire - auquel ce film est a priori destiné - plébiscitera ce film au propos ésotérique et au budget délirant !

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