Matins triomphants
Lever de soleil dans la brume de chaleur.
Rafraîchir l'atmosphère en ouvrant grand les fenêtres et se reglisser sous la couette, ... je fais ça comme une automate. Il ne fait vraiment jamais chaud la nuit dans une vieille maison. A cette occasion, on libère le taon endormi lui aussi contre la vitre de la fenêtre ...
Parce qu'hier, avec cette touffeur orageuse - mais il n'a pas plu une goutte - j'ai passé mon temps à tuer les taons. Peut-être une vingtaine, venus taper de leur tête à grands yeux mordorés contre les vitres. J'ai trouvé un ustensile très pratique : la manique en aluminium matelassé : un grand coup pour les estourbir ou les pousser vers la sortie.
Je profite du calme seulement transpercé par le chant des oiseaux. J'ouvre subreptissement la grande porte pour qu'Anne-Christine puisse venir nous rejoindre dans le "vaisseau amiral" au petit-déjeuner. Le soleil daigne se lever, je l'ai juste enface de mon oreiller ... Il n'y a désormais plus de branches pour faire écran ....
Ce seront des vacances complètes quand Claude sera parmi nous. Je l'attends ... La glycine est refleurie, la bignonne a poussé hier ses premières fleurs en trompettes rouges ... Je ne suis même pas encore descendue en ville. Tout le monde est en retard, cet été !