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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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8 décembre 2011

Quatre ans déjà !

C’est Claude qui m’y a fait penser hier ….Moi, j’avais oublié !

coeurA force de célébrer les anniversaires des enfants et des petits enfants, j’ai failli oublier celui de mon infarctus, il y a quatre ans. C’était un jour de décembre, et je commençais une petite crève, comme aujourd’hui ... Je toussais et j’étais fatiguée. Il faisait froid. J’ai ressenti la douleur caractéristique d’oppression dans la poitrine juste après le déjeuner. J’ai senti que ça n’allait pas du tout et Claude a eu le bon réflexe : il a appelé les secours.

Car on dit qu’il ne faut pas hésiter : beaucoup de malades ont ressenti la douleur thoracique au petit matin mais n’ont pas osé « déranger » le SAMU à quatre heures, quand tout est une question de minutes pour une intervention d’angioplastie (pose de petits tortillons ou stents pour élargir l’artère bouchée et la maintenir ouverte).

Quatre ans après, sous traitement désormais à vie pour abaisser fortement le taux de cholestérol (c’est génétique dans ma famille), fluidifier le sang (anti -agrégant plaquettaire) et réguler la tension artérielle, je m’astreins désormais à marcher des kilomètres pour favoriser l’activité musculaire du cœur, ce que je me gardais bien de faire auparavant.

coeur 2En fait je ne me suis jamais aussi bien portée. Je surveille plus que jamais mon poids, je ne suis pas un régime draconien tout en faisant quand même attention à éviter viande rouge et graisses cuites, je vois mon cardiologue tous les 6 mois mais il me prescrit une analyse seulement une fois par an.

Ce qui a changé cependant, c’est cette attention de tous les instants à mon fonctionnement interne. S’écouter, ne pas laisser passer un symptôme, un signe d’alerte, se dire que cela pourrait arriver n’importe où, n’importe quand…C’est l’angoisse existentielle essentielle. Ce sentiment de proximité de la fin d’une histoire jusqu’ici si agréable, qu’on ne ressent jamais quand on est jeune. C’est ce qui fait toute la différence.

Et ce qui me pousse à réaliser chaque jour des tas de trucs, pour ne pas gaspiller un seul instant.

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