Modernités suisses (1890 - 1914) au Musée d'Orsay

Vite, vite, encore une expo avant le départ vers le Sud … celle-ci se termine le 25 juillet.

Le Musée d’Orsay s’efforce de faire découvrir les différents aspects de l’art du XIXème siècle. Une double tradition d’expositions et d’acquisitions révélant les personnalités artistiques d’Europe et des Etats-Unis.

Voici donc présentées les œuvres de peintres suisses : les bien connus comme Ferdinand Hodler et mon préféré Félix Vallotton, mais aussi Cuno Amiet, Giovanni et Augusto Giacometti, Giovanni Segantini, Ernest Bieler, Alice Bailly, Sigismond Righini …

Tous ou presque sont passés par Paris, en particulier par l’Académie Julian, tous sont imprégnés de l’ambiance effervescente du post impressionnisme, du symbolisme et des nabis, en fin de période, certains touchent à l’art abstrait.

L’Etat fédéral suisse fondé en 1848 n’a en effet pas permis l’émergence d’écoles d’enseignement artistique nationales. Le séjour à Paris s’impose donc dès le XVIIIème siècle, à l’Ecole des Beaux-Arts ou à l’atelier du peintre suisse Charles Gleyre.

Les artistes italophones se forment parfois à Milan ou même Munich.

Les paysages somptueux des montagnes, la sérénité des lacs, les scènes de genre folklorique (ce ne sont pas les meilleures ...), les portraits de famille particulièrement sévères, le tourisme bourgeois sont des thèmes récurrents.

On remarque les influences de Gauguin et Van Gogh, allant jusqu’à la copie …

Des toiles très peu vues, mais devant lesquelles on se trouve tout à fait en pays de connaissance.

Quelle palette d’artistes très conformes à l'art du tournant du siècle !

Modernités suisses 1890 – 1914, exposition au Musée d’Orsay jusqu’au 25 juillet.