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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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6 mars 2019

Vice, biopic de Adam MacKay

ViceAffiche

Christian Bale

Dick_Cheney_at_the_2003_State_of_the_Union

De ce réalisateur, j’avais beaucoup aimé « The Big Short » qui dénonçait le système financier américain … et on ne change pas une équipe qui gagne : au financement cette fois on retrouve Brad Pitt, et au casting : Christian Bale (qui a grossi de 18kg pour incarner le rôle-titre), Steve Carell (Donald Rumsfeld), et on peut citer en plus Amy Adams (la toute puissante Lynne Cheney) et Sam Rockwell.

Sous la forme d’un documentaire assez rock and roll, voici donc le portrait de l’ascension d’un mec violent et alcoolique, sauvé par sa femme, qui se fait virer de Yale mais réussit tout de même à passer une maîtrise de sciences politiques dans son bled du Wyoming, choisit par défaut de devenir républicain, et se retrouve à la tête de l’administration de la présidence des Etats-Unis, puis devient secrétaire d’état à la défense et enfin vice-président de George William Busch junior.

Pour tous ceux comme nous qui suivons l’actualité politique internationale, cette rétrospective des fake news de l’époque – le déclenchement de la guerre contre l’Irak à la suite du 11 septembre 2001 et l’absence d’armes de destruction massive de Saddam Hussein, les contrats de la firme Halliburton dont Dick Cheney fut le patron, la dénonciation d’un agent féminin sous couverture – n’est pas une découverte. Mais il est important de populariser ces turpitudes tellement communes aux tenants contemporains de la ligne dure des néoconservateurs américains.

Il convient de saluer la performance de Christian Bale – si loin de son interprétation de Batman qui nous reste en mémoire – et apprécier ce scénario enlevé – je n’ai pas vu passer les 2 h 13 du film – et ce portrait nuancé d’un homme de l’ombre, qui connaît le pouvoir du silence, et qui met sa famille au-dessus de tout.

Le film nous démontre aussi que la faiblesse intellectuelle d’un président des Etats-Unis ne compte pas tellement face à son staff. Un élément finalement rassurant aujourd'hui …. Nous y voyons en effet un président totalement coupé de toute source d’information, mais avec une administration toute puissante … et nous pouvons espérer que ces professionnels de la politique – même les plus conservateurs – sauront éviter les conflagrations fatales ….

Un film militant, naturellement subjectif, mais bien documenté – on connaît les risques juridiques qu’encourent les scénaristes et les producteurs car Dick Cheney est toujours vivant malgré plusieurs crises cardiaques gravissimes - qui passionnera ceux qui s’intéressent à l’histoire des relations internationales, plein d’humour … malgré le côté dramatique de ces événements dont nous subissons aujourd’hui encore les conséquences.

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