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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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29 août 2014

L'homme qu'on aimait trop, film d'André Téchiné

affiche

Quelle est cette idée saugrenue de sortir un tel film au début du mois de juillet ? Un film long, certes, didactique, précis dans sa reconstitution des décors et des modes de la fin des années 70 … depuis la genèse de cette histoire de famille terrible jusqu’à sa conclusion judiciaire plus de trente années après.

C’est l’histoire d’une fille paumée – attendrissante Adèle Haenel, qui pleure beaucoup, s’accroche, a des tendances suicidaires - dominée par une mère intransigeante, propriétaire du Palais de la Méditerranée à Nice, un casino pas très bien géré. Surtout qu’il est dans le collimateur d’un des parrains de la mafia de la côte, qui veut tout à la fois voir disparaître un concurrent direct et revendre le bâtiment à un élu pas très recommandable. Tout est bon pour intimider la patronne, Renée Le Roux, superbement interprétée par Catherine Deneuve : envoi d’une balle de gros calibre, agression physique … Mais le plus simple, c’est de convaincre sa fille unique, Agnès, de mettre sa mère en minorité au conseil d’administration moyennant la paiement d’une somme correspondant à la part d’héritage de son père, que sa mère ne peut lui verser sans mettre en péril les finances du casino.

Deneuve

mediterranée

L’homme de la situation est l’avocat de Renée : Maurice Agnelet. Un bellâtre mal dans sa peau, manipulateur, égoïste, dominateur, infidèle. Il séduit sans peine la pauvre Agnès, lui fait signer une procuration générale, siphonne ses comptes en Suisse et s’empare du prix de la trahison alors que jamais le cadavre de la belle Agnès ne sera retrouvé.

Sûr de son bon droit (pas de corps, le doute  profite toujours à l'accusé), il revient du Panama pour son procès en assises … Mais Renée Le Roux est opiniâtre. Après quatre procès, le beau Maurice – inquiétant et tellement juste Guillaume Canet – sera finalement condamné après que son alibi se soit rétracté et que son propre fils l’aura dénoncé comme le meurtrier de sa maîtresse.

Un film oppressant, précis, méthodique, qui ne prend pas parti et laisse les faits se dérouler d’eux-mêmes – finalement, on ne sait toujours pas ce qui s’est réellement passé. Un film qui ne se joue à présent que dans des circuits d’art et d’essai – et c’est bien dommage. A moins que les Césars ne lui donnent une nouvelle occasion de venir sur le devant de la scène.

couple buté

Commentaires
U
J'ai toujours ou presque toujours aimé les films de Téchiné mais là, j'avoue que le sujet ne m'inspire guère. Et vu le prix du cinéma, cela reste de l'exceptionnel et je cible vraiment un coup de coeur.
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C
Hélas effectivement il a été programmé cet été... et je n'ai pas pu le voir !
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M
Nous n'avons pas voulu le voir, car le synopsis ne nous enchantais pas par contre Wintersleep, nous avons beaucoup, beaucoup aimé malgrè les 3h 16....
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