Une visite au Petit Palais

Pour qui connaît les grands édifices parisiens, peu se doutent que nombre d’entre eux sont des legs de plusieurs manifestations internationales qui eurent leur siège dans notre capitale … et que certains d’entre eux n’avaient qu’une vocation provisoire !

On pense bien entendu à la Tour Eiffel (fruit de l’exposition universelle de 1889) mais aussi aux deux espaces d’exposition – le Grand et le Petit  Palais– construits pour l’exposition de 1900 en style « éclectique », le pont Alexandre III qui parfait la perspective vers les Invalides, le palais de Chaillot réalisé pour l’exposition de 1937 …

Que restera-t-il de l’organisation des Jeux Olympiques de 2024, puisque presque tous les équipements sportifs où ils vont se dérouler sont déjà construits ? Les logements du village olympique construits dans les temps et dans le budget par la SOLIDEO (bravo, c’est une performance !), et qui seront réadaptés à des besoins familiaux après la fête …

Pour ma part, j’ai une petite préférence pour l’élégance du Petit Palais, conçu par l’architecte Charles Girault avec le concours d’Alphonse Defrasse pour l’aménagement de la cour intérieure (tiens, tiens, celui qui s’est occupé de l’Hôtel Gaillard !) et depuis 1902 devenu le musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris.

J’apprécie la qualité et la diversité des expositions qui y sont présentées. Mais aussi l’élégance des espaces intérieurs, en particulier la rampe d’escalier en fer forgé qui relie le rez-de-chaussée au premier étage …

C’est pour moi une occasion de revoir une partie des collections permanentes … et d’assouvir ma passion pour l’art du XIXème siècle.

A détailler : juste avant l’entrée de l’exposition consacrée à Théodore Rousseau, une partie d’un grand panorama saucissonné en plusieurs toiles, représentant une brochette – exclusivement masculine – de peintres paysagistes où figurent les gloires de leur temps, dont Rousseau et Millet …