Dijon, cité ducale

Une dernière chronique bourgignonne, pour la route : quelle belle cité !

Nous n’en avons aperçu que le centre médiéval, mais tout autour de la place Royale et de l’église Notre Dame de Bon Espoir, avec les maisons à colombages aux poutres sculptées, les oriels des hôtels particulièrement riches – je pense à l’hôtel Chambellan, comparable aux maisons nobles du Vieux Lyon -  ce fut, grâce à notre guide, une série de découvertes. Et moi, ce qui me plait le plus, ce sont les détails ...

L’on se prend à imaginer le temps des ducs de Bourgogne, entre 1364 et 1477 : Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon, Charles le Téméraire …Ces temps où la Bourgogne rivalisait avec le royaume de France en bénéficiant de sa position stratégique au centre des routes commerciales menant du sud de l’Europe et donc de l’Orient vers les Flandres et l’Empire romain germanique.

Ces maisons médiévales et de style renaissance sont merveilleusement sauvegardées. L’église Notre Dame, avec son extraordinaire façade toute hérissée d’un triple rang de gargouilles, étonnante, et, tout près, l’ensemble monumental de la place où trône le palais des Ducs avec son donjon, l’Hôtel de Vogüe, ciselure de pierre et merveilleuse marqueterie de tuiles vernissées, enfin l’aménagement très Louis Quatorzien de Jules Hardouin-Mansart modifié par Jean-Michel Wilmotte de la place de la Libération, classique en diable, et qui fait penser naturellement à la place Stanislas de Nancy, quel contraste !

Une étape tout à fait intéressante, malgré les 300 km d’éloignement de Paris. Une découverte pour nous, inoubliable. On aura gardé pour la prochaine fois la visite de la cathédrale, l’église Saint-Michel et le musée des Beaux-Arts actuellement en travaux.

Comments

[Bébé]

Vos photos sont magnifiques! Merci pour cette belle promenade!