Un sacré chantier
Voici la monstruosité qui orne notre façade depuis lundi : on appelle cela une sapine*, en gros, un échafaudage qui conduit les ouvriers à grimper à l'échelle les six étages pour redescendre travailler dans la courette, "puits de lumière" dans laquelle donnent les fenêtres de ma salle de bains.
Il faut en effet ravaler cette courette, et au préalable, déconstruire la cheminée d'évacuation des chaudières qui y avait été adjointe dans les années 20 : elle menace ruine. Avec les ferronneries qui la ceinturent - rouillées - et les briques devenues poreuses, cela ferait un sacré barouf si elle s'effondrait, surtout pour moi qui suis au premier. En fait, elle doit tenir essentiellement autour du tuyau métallique qui la chemise.
Enfin, cela fait beaucoup de bruit dans la journée, on ne peut utiliser la salle de bains qu'avec modération...et je plains les ouvriers d'avoir à faire autant de chemin et de travailler dans un espace aussi restreint.
*Comme moi, enrichissez votre vocabulaire : Appareil de levage, de très grande hauteur, utilisé dans les travaux publics