les pires choses ont, elles aussi, une fin !
La série
de catastrophes médicales prendrait-elle fin ? Mon oncologue, qui me suit
à l’Institut Curie depuis 2001, vient de m’appeler personnellement pour me
communiquer le résultat de la biopsie du sein droit : la tache n’est qu’un
adénofibrome, autrement dit une boule de graisse, non cancéreuse ! J’ai
donc bien donné le coup de talon au fond de la piscine et remonte désormais la
pente vertigineuse dans laquelle je m’étais engagée le 6 décembre…..Une
angoisse de moins en tous cas, pour tout le monde…
Il y a des
jours plus agréables que d’autres. Aujourd’hui en est sans conteste un. J’ai
fait l’acquisition ce matin d’un scanner codeur de textes, pour vous donner
prochainement en feuilleton l’histoire de mes parents transcrite en 1993, puis
nous avons fait une découverte gastronomique en déjeunant, Claude et moi, dans
un restaurant coréen, pour la première fois.
Pendant 20
ans, j’ai fréquenté chaque jour le quartier environnant la rue Cler puisque mon
bureau était situé 149, rue de Grenelle. Jamais je n’avais songé un instant à
pousser la porte du restaurant SAMO, situé au 1, rue du Champ de Mars. Il faut
dire que la devanture, laquée verte, et les vitrines immuablement voilées de
stores vénitiens à demi fermés, n’y engage guère. Il aura fallu une critique
dans le Figaroscope pour susciter
l’envie de Claude. Moi, j’étais un peu réservée, mais, pour lui faire plaisir… Eh
bien, cela valait la peine. Je regrette de ne pas avoir pris mon appareil photo. Les raviolis grillés sont délicieux, et les
languettes de bœuf cuites en barbecue, succulents. Portions très importantes à
la carte, menus très abordables à midi (13 à 15 €). Un décor sobre et élégant,
peu de monde, un service authentique, souriant et discret autant qu’efficace.
Une découverte à renouveler !