Art en capital, jusqu'au 2 décembre
En cette
fin d’après-midi, après le traditionnel déjeuner de famille en compagnie de
tous nos petits enfants, nous avons décidé de faire un tour au Grand Palais,
avec Victoire et Hugo, pour voir le
salon « Art en capital », sur la sympathique invitation de Dominique
Boitel. En réalité, c’était pour moi une première : jamais je n’avais
pénétré dans un « salon » de peinture. Et de fait, on se retrouve
dans une atmosphère curieuse, super conventionnelle. Plusieurs salons s’interpénètrent sous
l’immense voûte de métal et de verre qui à elle seule justifie le déplacement :
le salon des Artistes français, le salon des Indépendants, Comparaisons,
Dessins et Peinture à l’eau, Nationale des Beaux Arts. Une question
m’assaille : qui sélectionne tous ces artistes ? Qui sont les
« refusés » d’aujourd’hui ? Beaucoup de diversité, mais un
certain conformisme. J’ai noté la forte présence d’artistes asiatiques, en
particulier japonais, ainsi que la prédominance de le peinture figurative,
voire hyper-figurative, et, malheureusement un certain nombre de croutes (aux
Indépendants). Heureusement aussi de fort belles choses à Comparaisons (420
artistes). En particulier le paysage de Maurice Boitel (C12), où l’on sent à la
fois transparence, fluidité et solidité, dans une gamme de couleurs d’une
infinie richesse. Contemporain d’artistes comme Bernard Buffet, Vuillermoz,
Jean-Pierre Alaux, Carzou, Maurice Boitel laisse une œuvre d’une extrême
sensibilité. J’attends avec impatience une rétrospective de son œuvre.