Grizou et le self-brushing
J'héberge depuis samedi un délicieux pensionnaire.
Le premier jour, Grizou (7 ans environ) s'est fait particulièrement discret et je ne l'ai pratiquement pas vu, sauf entendu vers trois heures du matin par un miaulement plaintif ... Son lieu de séjour favori est sur la paille d'une chaise de la salle à manger, le dos bien calé par le pan de la nappe qui le dissimule aux regards.
Ce matin, il est venu me saluer par des frottements sur les mollets.
La seconde journée a été celle de l'incursion jusqu'au salon et donc vers moi, mais très fugace, histoire de reconnaître les lieux ... en passant. On ne s'arrête pas ...
Et puis je connaissais ses préférences : le brossage !
En lui montrant la petite étrille, j'ai gagné sa confiance : des séances de ronronnement sous les micro-griffes de l'instrument, un passage sur le dos pour me présenter son ventre, un murmure continu de plaisir - très partagé.
C'est fou ce que la présence d'un chat peut être psychologiquement bénéfique !
Le plus amusant, c'est sa manière de venir se frotter les joues sur la brosse. Je n'oserais jamais appuyer avec autant de force l'instrument sur ses petites moustaches.
Je n'ai qu'à présenter et tenir l'objet, il se jette dessus avec une ardeur inouie...
Une présence précautionneuse dans la maison, ce chat bicolore qui me fait penser à Félix, Silvestre, Figaro, qu'il soit Européeen ou Birman, peu importe ...
J'adore quand il baille !
Je suis très contente qu'il passe près de moi quelques jours délicieux.