Mes promenades quotidiennes dans le XVème arrondissement
Depuis deux mois, cinq jour sur sept, je sillonne le 15ème arrondissement pour me rendre à l’hôpital. Une sortie qui, somme toute, me plaît bien et me sort de ma routine …
Il faut dire que cette partie sud-ouest de Paris est tout à fait remarquable : avec plus de 232000 habitants, c’est l’arrondissement le plus peuplé de Paris, presque autant que la ville de Bordeaux …
Il résulte de l’annexion à la ville de Paris, en 1860, des communes de Grenelle et de Vaugirard.
Sa densité en immeubles d’habitation proprement fabuleuse. Un lacis d’avenues traversantes rectilignes et de petites rues portant des tas de noms d’illustres inconnus.
On se rend compte que chaque époque de construction est assortie de son propre style. Une leçon d’architecture à livre ouvert …
Des immeubles de rapport sans cachet, des construction haussmanniennes classiques – mais finalement peu nombreuses – des horreurs d’immeubles construits en copropriété par des promoteurs des années 70, qui répondaient à la demande des acheteurs pour des balcons filants, des terrasses …
Et puis, quelques « perles » des années 30.
Finalement, c’est le style que je préfère. Je reste toujours en admiration devant les lignes arrondies des groupes d’appartements construits à Paris à cette époque d’avant la grande crise économique.
En particulier le groupe construit entre 1930 et 1932 au rond-point du pont Mirabeau et rue de la Convention par l’architecte Joseph Bassompierre-Sewrin en collaboration avec Paul de Rutté et Paul Sirvin.
Avec les façades auto-lavantes dites en « coquilles d’oeuf » beige. Elles n’ont pas pris une ride. Un autre groupe d’immeubles similaire est situé à l’angle de la rue de Varenne et de la rue du Bac, dans le 7ème …
Décidément, la période Art Déco n’a pas duré assez longtemps …