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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 6 petits-enfants.
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10 janvier 2022

La vérité sur la lumière, roman d'Audur Ava Olafsdottir

 

Ava

A dire vrai, je n’avais pas lu l’ouvrage « Rosa candida » d’Audur Ava Olafsdottir, qui fit en 2010 un tabac éditorial, offert jadis à Claude par notre fille Victoire.

C’est donc pour moi le premier roman de cette auteure que je lis.

Je vais être franche : ce que j’ai préféré, c’est la couverture, créée par David Pearson.

Il est vrai que le style en est limpide, et que des traducteurs de l’Islandais ne doivent pas courir le pavé. Hommage donc à Eric Boury. Je vois aussi que la fille d’Olaf (traduction du patronyme de l’écrivaine) a déjà publié en français six autres romans chez le même éditeur.

Nous entrons dans la vie de Dyja, une sage-femme expérimentée qui a aidé à naître 1922 bébés, dernière représentante d’une lignée de sage-femmes – avec même un « sage-homme » jadis …

Elle donne la vie comme « mère de lumière » dans les conditions parfois très difficiles, dans la tourmente des hivers islandais.

Elle conseille les jeunes mères, pas toujours dotées automatiquement de l’instinct demandé. Elle-même ne s’est jamais mariée, elle eut jadis un enfant d’une relation fugace, et cet enfant est mort à la naissance. L’essentiel de ce roman tourne donc aussi autour de la mort … Car l’être humain est l’animal le plus vulnérable de la Terre.

Dyja a partagé les dernières années de vie de sa grand-tante Fifa, sage-femme elle aussi. Elle a hérité de son appartement. Elle y découvre des manuscrits très décousus, elle s’interroge sur la nécessité de les confier à un éditeur, puis y renonce … Au cours de la nuit de Noël, une furieuse tempête secoue le pays et provoque de graves dégâts.

C’est un texte à la fois terre-à-terre et poétique dans lequel il ne se passe rien de notable, c’est livré dans le désordre, comme la production littéraire de la grand-tante Fifa. Dyjà est bien sympathique mais cela me laisse sur ma faim.

Au bout de la longue nuit islandaise, je n'ai pas trouvé la lumière. Ou peut-être n’ai-je rien compris ?

 

La vérité sur la Lumière, roman traduit par Eric Boury, publié aux éditions Zulma, 222 p., 19,50€

Commentaires
G
Mya<br /> <br /> C’est vous qui êtes imperméable aux auteurs islandais .
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B
J’ai réservé ce titre à la médiathèque, ayant lu plusieurs romans de cette Islandaise, en dehors de Rosa candida, poétique, je me souviens de L’embellie, dont l’humour et la bonne humeur m’avaient plu, avec deux personnages féminins fantasques…<br /> <br /> Bonne année de lectures et de chaleur familiale <br /> <br /> Brigitte, Poitiers
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M
J avais beaucoup aimé Rosa Candida.<br /> <br /> <br /> <br /> Les couvertures de Zulma sont toutes plus belles les unes que les autres.
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M
Merci pour cette critique. J’ai lu Rosa Candida lors de sa sortie et effectivement je n’y avait pas vu la lumière non plus. J’aime « les auteurs venus du froid » comme je les appelle mais je crois que les islandais sont assez imperméables. <br /> <br /> Merci pour toutes vos lectures et leurs comptes-rendus qui me permettent de trouver de quoi étancher ma soif de lire. Je vous souhaite une belle année littéraire et familiale.
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