Repas de Noël : le gigot de sept heures ....
C'est une recette inratable ... Il faut seulement s'y prendre à l'avance.
Ce qui est cependant nécessaire, c'est d'avoir commandé en temps utile un gigot désossé à votre meilleur boucher, avec l'os à côté, et bien entendu une couenne de cochon pour tapisser la cocotte où mijotera le gigot.
L'astuce, c'est de commencer la cuisson la veille. Donc, 4 heures hier et 3 à partir de ce matin.
La difficulté : trouver un plat assez vaste où faire revenir la "bête" avant de la confier à la cocotte. Il faut donc lui faire prendre couleur dans un peu de matière grasse, sur toutes ses faces. Attention au détecteur de fumée ...
On met à préchauffer le four à 170° et pendant ce temps on prépare quelques grosses carottes en grosses tranches, et des petits oignons blancs.
Quand le gigot est coloré, on tapisse le fond de la cocotte en fonte de la couenne, avec le gras côté dessous.
On pose le gigot dans la cocotte en le pliant pour qu'il entre de force dans le récipient, on ajoute sel et poivre, les tronçons de carottes, les oignons, un peu de thym, deux ou trois gousses d'ail.
On verse une bouteille de vin blanc doux (vive Les petites récoltes de Nicolas) et 30 cl de bouillon de boeuf reconstitué. On fait repartir le bouillonnement sur le gaz puis on couvre la cocotte (Staub, naturellement) avant de glisser le tout au four.
Après les quatre premières heures à 170° puis 150°, éteindre la source de chaleur mais laisser passer la nuit au four avant de reprendre la cuisson sur 150 puis 130° le lendemain pour les trois dernières heures ...
Avant de remettre en chauffe pour cette seconde partie de cuisson, vous pouvez - à froid - retirer les os et surtout les ficelles ...
Simple, non ? Verdict cet après-midi.