Livres : toujours plus forts !
Je me suis souvent étonnée de l’insidieux allongement des films sur grand écran.
Alors que nous étions accoutumés à un format de 90 minutes (un peu plus avec les coupures publicitaires à la télé), on constate d’année en année la progression vers et au-delà des deux heures. Franchement, je ne vois pas souvent où en est l’intérêt puisque cela limite le nombre de séances et que parfois, un montage plus « serré » donnerait plus de punch au scénario.
La riposte est finalement celle du développement des séries télévisées … On peut ainsi fractionner son plaisir, mais ce n’est plus dans un cinéma, cela fait le miel des plateformes video.
Cette tendance à faire de plus en plus long, nous la retrouvons aussi désormais chez les écrivains et leurs éditeurs (est-ce une consigne ?). Sur les quatre ouvrages que j’ai ou devrai lire dans les prochaines semaines, le nombre de pages est compris entre 503 et 749. En moyenne donc 645 pages …
J’ai beau lire très vite et avoir beaucoup de temps pour ma passion, il faut tout de même faire autre chose dans la vie ! Autrefois, on découpait en tomes les œuvres longues. Sans doute les processus de fabrication doivent permettre plus facilement aujourd'hui une reliure de fort grammage (et qui permet de dépasser le prix de 20€ !). Ou alors, craint-on qu’après avoir acheté le premier volume, le lecteur hésite à se procurer le second ?
Bref, pour les impatients comme moi qui renâclent à attendre l’édition en format de poche, c’est bien ennuyeux ! Surtout si on a l’habitude de lire dans le métro ou dans son lit !