Adieu à Claude Brasseur
Il faut avoir mon âge pour se souvenir de Pierre Brasseur, disparu en 1972, un acteur à la voix rauque et d'une présence folle. Aujourd'hui, c'est son fils Claude, né en 1936, qui quitte ce monde. Un grand acteur, lui aussi ... mais la tradition familiale continue avec Alexandre (né en 1971).
Je n'ai pas réussi à trouver une image de Claude avec son père Pierre, mais seulement de Claude avec son fils Alexandre. Pourtant, l'influence du patriarche sur le comédien est évidente.
Pour moi, la première fois que je l'ai vu en "scène" c'était dans la série télévisée des nouvelles aventures de Vidocq, diffusée en 1971. Je pense que je ne vais pas tarder à les revisionner sur le site de l'INA, Madelen, auquel je me suis abonnée ...
Il a ensuite tout joué dans plus de 90 films, depuis Les seins de glace de Georges Lautner, l'inoubliable groupe de comédiens de Un éléphant, ça trompe énormément d'Yves Robert, La Boum de Claude Pinoteau, ou les Camping de Fabien Onteniente.
Des rôles populaires, dans des films de copains, qui détendent et donnent la bonne humeur.
Les uns après les autres, les acteurs que j'admirais dans ma jeunesse disparaissent. Covid ou pas, c'est le sort du commun ... J'aimais le côté rieur de Claude Brasseur, qui ne se retrouvait pas souvent dans les rôles de salauds dans lesquels on cantonnait parfois son père.
Je pense donc ce matin avec tendresse à Alexandre, son fils que j'apprécie dans les séries TV policières (Maigret, Le juge est une femme ...) Pas encore des rôles à sa mesure.