Dernière journée avec Florence
On avait pourtant bien pris le rythme avec elle, nouvelle occupante de notre chambre d'amis. Elle y travaillait dans le calme, avec son ordinateur, parfois ses conférences à pluusieurs sur Skype à travers le monde en plein à l'heure méridienne, où je lui apportais son déjeuner à picorer sur le bureau ... Elle rentrait se changer pour ses entretiens d'embauche, revenait enthousiaste ou déçue ...
Je n'ai pas vu ces quelques jours passer que la voici déjà sur le départ, valise faite. Elle court ce matin encore et aura un dernier rendez-vous cet après-midi pour une dernière entrevue à haut niveau. Partira-t-elle avec une réponse positive dans ses bagages ? En général, c'est bien rare qu'un employeur potentiel vous dise d'emblée que c'est "OK, quand commencez-vous ?" même s'il en a très envie. Il faut toujours laisser reposer le soufflé avant de prendre une décision si lourde de conséquences pour les deux parties. Mais bon, il faudra peut-être un autre séjour à Paris. Nous, on est toujours là.
Comme au temps de notre activité, nous cohabitons très facilement avec la jeunesse. Notre appartement est assez vaste pour que personne ne se marche sur les pieds. Mais je comprends aussi que Florence languisse de ses enfants et de Nicolas.
Bref, elle reprend l'avion ce soir, et, comme elle, nous croisons les doigts pour que ses contacts noués à Paris soient couronnés de succès.
Parce qu'elle le vaut bien !