Le jardin du Luxembourg, loin de la foule déchaînée ....
Quel soleil radieux hier après-midi !
Loin des tractations autour de la présidence du Sénat, je voulais retrouver l'itinéraire habituel de Michel Marini, le jeune héros de "Le Club des Incorrigibles Optimistes". J'ai emmené Claude au jardin du Luxembourg.
Il y avait plein de monde. Des amoureux qui faisaient la sieste sur un banc, des joueurs d'échecs immergés dans leur partie, des enfants, des étudiants squattant les fauteuils en tôle vert pâle....
Et des jardins peignés à la pince à épiler. Bien entendu, nous nous sommes focalisés sur la merveilleuse Fontaine Médicis.
Nous en avons fait le tour, avons admiré la pénible découverte de Poliphème : Acis et Galatée enlacés.
La "grotte du Luxembourg", plus tard appelée fontaine Médicis, a été commandée par Marie de Médicis aux alentours de 1630 à l’ingénieur florentin Thomas Francine.
Elle voulait retrouver l’atmosphère des jardins de son enfance, comme ceux des jardins de Boboli à Florence. Elle comportait alors trois niches et un fronton aux armes de la France et des Médicis.
Au dos de la fontaine Médicis se trouve la fontaine de Léda.
Quel privilège de pouvoir jouir de cette merveille à quelques pas de chez nous !
En revanche, nous avons marché jusquà la place Denfert-Rochereau, mais n'avons trouvé aucun bistrot qui s'appelle le Balto.
Qu'importe, tout change dans une ville comme Paris depuis cinquante ans ....