Assise, dans les pas de Saint-François
L'avantage de rester deux nuits par étape, c'est de ne pas être stressés pour visiter et donc, de prendre son temps...
Revoir la chapelle de Saint Martin par Simone Martini ...ici à gauche.
Ce matin, retour à 9 heures à la basilique inférieure pour la messe. Seulement une dizaine de pélerins, et en fond de chapelle, deux Franciscaines pour assurer les respons. Et qui firent de très gros yeux à trois donzelles qui entendaient ne pas mettre l'hostie en bouche et la garder en souvenir....
Retour aux détails des fresques de Giotto. Même à une seconde visite, on ne voit pas tout ! Mais on comprend ce que représente, dans l'histoire de la peinture, cette nouvelle manière réaliste de raconter l'histoire.
Reprise de la voiture pour aller jusqu'au petit monastère de San Damiano, où François reçut l'ordre de Dieu de reconstruire de ses mains l'édifice ruiné (au sens propre et au sens figuré). Là où il vint soigner les plaies de ses stigmates...et écrivit le Cantique des créatures
C'est là aussi que Claire s'éteignit en 1253. On visite le dortoir où elle mourut, à côté de ce petit oratoire.
Au bord de la montagne, entouré d'oliviers et de prés, un endroit idyllique, parfait pour la méditation.
Plus loin, une énorme église baroque dont on se demande pourquoi elle fut construite là, en plein milieu de la plaine : Sainte Marie des Anges ...à la Portioncule.
Il s'agit de la petite chapelle, placée sous la croisée du transept de cet édifice colossal, et plus loin, on voit la mini-cellule où Saint François mourut, dans ce premier monastère dédié à la règle qu'il avait fondée.
Vraiment, on s'imagine passer dans les traces du saint homme : Assise avait déjà en effet cette apparence au 13° siècle et "Le Français" - puisqu'en fait c'était le surnom de l'homme - a dû connaître la cathédrale San Rufino et son campanile roman magnifique, et ce qui fut le temple de Minerve sur la place del Comune.
Mais pas la forteresse Rocca maggiore, reconstruite en 1367.