Ils faisaient comment, autrefois, les paysans ?
Ce n'est pas si mal, parfois - mais surtout pas trop longtemps - de revenir aux réalités. De se demander comment nous ferions s'il n'y avait plus de pétrole et donc plus de gaz....En ce moment, nous sommes revenus au temps du feu de bois, qu'il faut approvisionner sans cesse - dans la grande cheminée heureusement ramonée chaque année au mois d'août.
Nous avons passé la nuit dans la seule chambre chauffée par convecteurs, avec sa petite salle de bains attenante. 20° au petit matin, rien à redire. Nous y passerons une seconde nuit en espérant l'intervention efficace du technicien.
La grande cheminée du salon engouffre des quantités astronomiques de bûches, et nous avons acheté un petit radiateur soufflant qui débite du 3000 watts et est normalement destiné à donner un peu de confort à un bricoleur dans un garage.
Ce matin, j'avais un déjeuner à préparer et j'ai béni la plaque "mijoteuse" de ma cuisinière, qui m'a servi de radiateur. Nous avons retrouvé avec plaisir Bernard, qui est un ami, et aussi l'ancien propriétaire de cette maison.
Ce qui me manque bien à présent, c'est une paire de mitaines..Car là où j'écris, seul point de raccordement possible d'internet, pas ce chauffage...Qu'importe.
Nous avons redisposé le salon autour de l'âtre. C'est une autre façon de le vivre, mais c'est là qu'on perçoit à quel point il est grand...et haut (6m ?)
Un cubage conséquent à réchauffer. Bon, c'est dimanche, il ne se passe rien. Je vais me carrer dans un fauteuil, avec un livre, tout près du feu, comme autrefois.
Un an après le passage de la tempête Xintia, je repense aux sinistrés privés d'électricité et réfugiés à l'étage alors que la mer avait envahi leur rez de chaussée. C'est difficilement concevable, et encore avons nous, nous, de l'électricité, une ligne ADSL, de l'eau chaude, du gaz.....
Brr...C'est bien le cas de le dire !