Légende dorée : l'histoire de Sainte Véronique
Je souhaite tout d'abord une bonne fête à l'autre grand-mère d'Apolline : Véronique D. Et ne résiste pas à raconter comment l'histoire de cette sainte, qui se nommait à l'origine Bérénice, nous relie à elle par Sud-Ouest interposé :
"Véronique est la femme compatissante de la VIe Station de la Croix qui, repoussant la foule arrache son voile pour en essuyer le visage de Jésus montant au Calvaire. Elle était cousine de saint Jean-Baptiste, car
son père et Zacharie étaient enfants de deux frères. Jésus la récompensa en
laissant l’empreinte de ses traits sur le voile, lequel fut dès lors appelé
« Véronique » (« verum icon », la vraie image). Puis ce nom passa à Bérénice
elle-même. Celle-ci ayant épousé Zachée, le petit publicain de Jéricho (Lc, 19),
ils partirent ensemble pour Rome où l’empereur Tibère désirait voir le portrait
du Christ. Ils le lui montrèrent, la légende dit que cette vision guérit l'empereur malade. Ils gagnèrent ensuite la France d’où ils se
séparèrent pour y annoncer chacun de son côté l’Evangile. On les enterra où ils
moururent, ce qui explique que c’est à Rocamadour (dans le Lot) que les reliques
de Zachée sont vénérées, et à Soulac (en Gironde) celles de sainte Véronique."
A l'heure des vives controverses sur la licéïté du voile dans les espaces publics, un témoignage de ce qu'il permet de faire ? Non, soyons de notre temps : la liberté est sacrée pour tous et particulièrement les femmes car il n'y a pas si longtemps qu'elles l'ont, du moins dans notre pays, conquise, et que des efforts sont encore à faire pour obtenir l'égalité.