Un néflier devant ma fenêtre ...
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Devant la maison de mes parents à Rocheville, où j'ai passé toutes mes vacances de jeunesse, il y avait un néflier.
Je me souviens qu'il perdait tous les jours des feuilles et que l'une des corvées était d'en balayer la terrasse, mais qu'hélas je n'en ai jamais dégusté aucun fruit. Sans me demander cependant pourquoi, dans la tradition commune, on considère les fruits de cet arbre très décoratif comme une non-valeur.
Chaque jour depuis 1978, j'admire depuis ma fenêtre le grand néflier qui trône au milieu de la cour de mon immeuble.
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Ses larges feuilles vernissées restent ici persistantes toute l'année. J'ignore qu'il s'agit d'un néflier du Japon, d'Allemagne ou d'Amérique, ou tout simplement d'un néflier commun ... et là non plus je n'en ai jamais dégusté un seul fruit. Pourtant, on nous dit que ces fruits recèlent de nombreux bienfaits : bon pour maîtriser le mauvais taux de cholestérol, bon pour la peau, riche en vitamines A, B2, C ... entre autres.
Il paraît que la récolte en intervient normalement en octobre, mais qu'il convient de laisser devenir blet les fruits avant de les consommer.
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En ces journées de canicule, notre néflier nous montre des fruits qui ont toute l'apparence de la maturité. Et surtout ils régalent des pigeons bien dodus qui ont élu domicile dans le havre de paix que constitue notre cour intérieure. Lorsqu'il s'en gavent, on aperçoit des mouvements frénétiques au coeur du feuillage.
Ainsi participons nous inconsciemment à la sauvegarde de la biodiversité parisienne. Des nèfles pour des pigeons ... une évidence ?