Solidarité avec les apprentis philosophes
Toutes mes pensées volent ce matin vers les lycéens qui viennent d'entrer dans la salle pour y subir l'épreuve de philosophie ... même si, pour la plupart, l'esssentiel de leurs notes est déjà engrangé.
Je vais avoir à l'esprit tout particulièrement Romane ...
Car parmi mes pires souvenirs, figure en tête de liste mon piètre résultat à cet incontournable du baccalauréat, doté du coefficient 8, ajourd'hui comme jadis.
Je me souviens d'être sortie de la salle d'examen sans avoir encore compris le sens de la question posée, avoir discuté avec mes camarades de ce qu'il fallait y mettre, m'être rendue compte que j'avais fait un hors-sujet ... Avant de recevoir la "collante" et ma note : un lamentable 7 sur 20, soit 24 points à rattrapper pour espérer atteindre la moyenne.
Sans doute, en 1964, donnait-on le bac moins généreusement qu'aujourd'hui mais tout de même, quel ratage. Heureusement que l'Allemand, avec le coefficient, 3 m'a sauvé la mise : ayant obtenu la note de 18/20, j'ai rééquilibré la moyenne. Mais pas de quoi pavoiser.
Une certaine frustration, donc, et pas beaucoup d'intérêt pour la philo qui m'a toujours monstrueusement ennuyée.
Courage à nos jeunes candidats !