Forces spéciales - exposition au musée de l'Armée

A l’occasion du 30^ème anniversaire de la création le 24 juin 1992 du Commandement des Opérations Spéciales, le musée de l’Armée met en lumière, ce qui est exceptionnel, les hommes et les femmes, soldats d’élite des armées françaises.

On y suit leur histoire – millénaire en fait – l’évolution de leur équipement depuis la seconde guerre mondiale, la tendance à les mettre en œuvre de manière de plus en plus fréquente.

Leurs interventions sont lancées en dehors des cadres d’activités militaires conventionnelles, sur des objectifs à haute valeur, et comportant un grand danger. On en voit pour preuve les noms des soldats tombés au cours de ces opérations, cités en fin d’exposition.

Le COS travaille naturellement en synergie avec les services de renseignements et obéit à des « boucles de décision » très courtes. Les impératifs de réussite sont la capacité d’adaptation, l’esprit d’équipe, la rusticité, l’emploi des techniques innovantes.

J’ai eu le grand plaisir d’accompagner Benjamin, passionné par tout ce qui touche au domaine militaire, à cette exposition où la majorité des visiteurs étaient des hommes jeunes et souvent pères de famille.

L’exercice « d’exposition » de ces missions  - obligatoirement discrètes -  est en effet très subtil : que dire – on peut écouter une série d’interview de membres actuels ou anciens de ces équipes de super soldats – et ne pas dire ?

Que montrer ?

Les armes de combat, les tenues de camouflage, les moyens de transports furtifs comme les sous-marins de poche ou les Zodiacs teints en noir – les trophées comme les plaques indicatrices des théâtres d’opérations extérieures.

On reste donc nécessairement un peu frustrés de ne pas en apprendre davantage, même si on comprend bien pourquoi.

Mais Benjamin était content de sa visite … que demander de plus ?

Les Forces Spéciales, exposition au Musée de l’Armée, jusqu’au 29 janvier – Hôtel des Invalides – ouvert tous es jours à partir de 10h, 14 € pour les adultes, gratuit en-dessous de 18 ans.

Comments

[Sylvie]

P.S. Je ne sais pas mettre de smiley, sinon j'en aurais mis un bien sûr.

[Sylvie]

Benjamin était content. C'est bien là l'essentiel.