A qui veulent-elles ressembler ?
Serait-ce à Iris Mittenaere, Kate Middelton ou Carla Bruni pour les plus célèbres ...?
Cette année en tous cas, la frange n'est pas à la mode !
Pour une fois matinale, je prenais le métro la semaine dernière autour de 8h 30.
Notre quartier étant très riche en établissements d'enseignement, du primaire au supérieur, je croisais cette troupe de jeunes filles sortant du métro pour se précipiter à l'école.
Toutes arboraient la même coiffure : cheveux longs lachés sur les épaules, séparés par une raie au milieu ... pas toujours rectiligne !
Presque pas de coupe courte, et encore moins de raie sur le côté ... pas de nattes, de couettes, ni de chignon.
L'instinct grégaire est-il donc aussi puissant que ces futures jolies femmes souhaitent se fondre dans la masse ? C'est aussi le cas de mes petites chéries, les brunes comme les blondes d'au-delà des Pyrénées.
Je comprends très bien qu'une séance chez le coiffeur représente un gros budget. Mais elles pourraient prendre le temps de natter, attacher, baretter leur chevelure.
Les temps changent et je me sens déjà complètement dépassée.
Cela doit tout de même prendre du temps de sécher cette masse après la douche, et de défaire les noeuds - c'est douloureux parfois, surveiller les "fourches" et les épointer régulièrement pour conforter la pousse.
Bref, elles sont jolies, elles montrent leur beauté comme une manifestation de liberté et de modernité - une coiffure qui dans les siècles passés avait pourtant une signification : les cheveux au vent signifiaient une jeune fille bonne à marier.
Mais le savent-elles ?
Je me souviens que ma mère, pourtant pas spécialement à cheval sur les usages, employait une locution assez déceptive pour une femme ayant passé l'âge de l'adolescence et qui se présentait "en cheveux".
Ce n'est pas le fait de laisser leur chevelure libre qui m'étonne : c'est cette pratique qui fond ces jeunes filles dans une uniformité et une discrétion qui ne me dit rien de bon pour leur avenir.
Comme si elles cherchaient implicitement à "surtout ne pas se faire remarquer".
C'est joli, certainement, mais il existe tant d'autres ravissantes manières de tresser ou attacher ce riche attribut de nos si jeunes filles.