Le temps file à toute vitesse

Toute  seule aujourd'hui, je n'ai pas arrêté de travailler sur e-bay ! Plus je fouille, plus je retrouve des trucs ! Je me savais conservatrice, mais là ! Qui se sert de ronds de serviette en argent, de coquetiers ? Pourquoi garde-t-on des foulards que l'on oserait même pas offrir à sa belle-mère ? des souliers achetés pour aller avec une robe que l'on a plus et qui sont encore neufs, des Salvatore Ferragamo qui plus est  ?
Bref, j'ai créé de la valeur aujourd'hui et j'en suis satisfaite....cette valeur va être très vite réinvestie, et sans aucun remord, dans de nouveaux objets qui me plaisent, bien que je n'aie besoin de rien.
Mais ce n'est pas la satisfaction d'un besoin qui rend heureux, c'est la quête du superflu, la satisfaction d'une envie que l'on sait inutile, coire dangereuse ; c'est ça, se faire ou faire plaisir (à mon âge en tout cas). Il faut une petite dose de culpabilité. Comme ils doivent s'ennuyer ceux qui ont tout !
Quand je n'aurai plus envie de rien, c'est que je serai morte...
Donc, j'ai fait des courses. Et je vous livre un petit truc auquel je n'avais jamais songé : pourquoi les pots de crèmes de beauté - disons de bien-être -  tournent au bout d'un certain temps ? Sans doute parce que nous y prélevons notre dose avec le bout du doigt et que, si propre soit-il, il contient des bactéries. Avec un coton-tige, on évite cet inconvénient. Je me suis laissée maquiller par un professionnel qui m'a vendu à prix d'or plusieurs produits pour les yeux pour me donner meilleure mine, et j'ai "piqué" le truc, indispensable surtout lorsqu'on utilise un pot pour faire des essais sur des clientes différentes....