Blake et Mortimer, clap de fin
Je trouve
bien sévères les critiques qui jugèrent, lors de sa parution, le second tome
des « Trois formules du professeur Sato », en dessous du niveau habituel de l'oeuvre, argant du fait que ce
dernier ouvrage, paru 13 ans après le tome I, avait été terminé grâce à la
collaboration de Bob de Moor. En fait, c’est le décalage de lecture qui fausse
la vision d’une histoire qui se vit dans un souffle, totalement démodée et loufoque. Edgar P. Jacobs créait
dans la douleur, il avait de plus en plus de mal a achever ses histoires, il
nous a quittés au beau milieu de la dernière aventure de Blake et Mortimer,
alors pourtant que l’ensemble de l’album était planifié, crayonné. Donc, j’aime
aussi les 3 formules, même si elles ne se situent pas au niveau du Secret de la
grande pyramide. Et d’abord parce que l’intrigue se noue au Japon, et qu’on
peut y lire des tas d’expressions japonaises. Les méchants sont toujours le
Colonel Olrik (nationalité douteuse : albanais ? croate ? va
savoir), son adjoint Starkey (américain des bas-fonds) et Kim (un coréen,
l’honneur nippon est sauf !)
Ainsi
s’achève la réédition chaque semaine d’une aventure de Blake et Mortimer
« pur sucre », via La Monde2. Nostalgie, nostalgie…